
Dans les coulisses de Guillaumette : du brin sauvage à la liqueur artisanale de génépi
Aktie
Introduction
À plus de 2 000 mètres d’altitude, dans l’air pur des Hautes-Alpes, commence une histoire qui mettra plus d’un an et demi à se raconter dans votre verre. Chez Guillaumette, rien n’est laissé au hasard : chaque bouteille est l’aboutissement d’un travail minutieux, patient et passionné, qui commence bien avant la récolte. Aujourd’hui, on vous emmène derrière les portes — et jusque dans les champs — pour découvrir comment naît notre génépi artisanal.
1. La quête des graines sauvages 🌱
Tout commence là-haut, sur les pentes alpines, là où le génépi sauvage pousse à l’état naturel. Nous prélevons, avec parcimonie et dans le respect de la réglementation, quelques graines de plantes matures. Ce geste, discret mais essentiel, permet de préserver la ressource naturelle tout en perpétuant le patrimoine génétique du génépi de nos montagnes.
2. Les semis et les boutures 🌿
De retour dans notre fabrique, les graines sont semées dans des conditions optimales : terre légère, humidité contrôlée, lumière douce. En parallèle, nous réalisons des boutures à partir de plants existants, pour renforcer nos futures récoltes. Ces jeunes pousses fragiles demandent toute notre attention, car elles vont devoir s’adapter à la vie rude de l’altitude.
3. La plantation en pleine montagne 🏔️
Au printemps, lorsque la neige recule, nous transportons les jeunes plants jusqu’à nos parcelles d’Orcières-Merlette, à 2 100 mètres d’altitude. Là, dans un sol riche et entretenu à la pioche, nous les plantons à la main, ligne après ligne, souvent sous un soleil éclatant… ou dans un vent frisquet typique de nos montagnes.
4. L’attente d’une année ⏳
Et puis… on attend.
Le génépi est une plante patiente : il ne se laisse pas cueillir dès la première saison. Il lui faut un an pour s’installer, s’enraciner, puiser sa force dans le sol et le climat alpin. Pendant cette année, nous entretenons les parcelles, enlevant les mauvaises herbes, protégeant les plants avec des bâches, et veillant à leur bonne santé sans aucun intrant chimique.
5. La récolte à la main ✋
Un an plus tard, en plein été, vient le moment tant attendu. Entre fin juin et fin juillet, selon la météo, nous cueillons à la main uniquement les sommités fleuries à maturité. Ce geste précis garantit la régénération naturelle de la plante et préserve toute sa richesse aromatique.
6. La macération : l’âme du génépi 🫙
De retour à la fabrique, les brins fraîchement cueillis plongent dans l’alcool. Ici, pas de distillation : notre savoir-faire repose sur la macération, un processus lent qui permet d’extraire en douceur les arômes complexes du génépi. Chaque recette est millimétrée, transmise et affinée depuis des générations.
7. La mise en bouteille 🍶
Après plusieurs semaines, la liqueur est filtrée, adoucie si nécessaire, puis mise en bouteille dans notre atelier de Pont-du-Fossé. Qu’il s’agisse de notre Génépi Authentique ou de notre Génépi Dry, chaque flacon est le reflet de la montagne, du travail manuel et de la patience qui l’ont vu naître.
Conclusion
Chez Guillaumette, chaque bouteille est bien plus qu’une liqueur : c’est un morceau de montagne, une année de soins attentifs, et le fruit d’un savoir-faire artisanal que nous cultivons avec fierté. La prochaine fois que vous siroterez un verre de génépi, pensez à tout ce chemin parcouru… de la graine sauvage à votre verre.